Si la gastronomie musicale Française de nos grands compositeurs nationaux n’a souvent infanté des copies plus ou moins bonnes, elle a aussi été précurseur de bons artistes savamment influencés. Perez fait partie de cette trempe, et notre Bordelais a dû souper du Bashung « 1ère école », du Taxi Girl ou encore du Capdevielle, et nous digère ça sans aucune aigreur dans un Electro Rock/New Wave de Grand Cru.
Et malgré tous ces noms posthumes (mes excuses à Mr Capdevielle…) qu’il porte autour du cou en collier anthologique, Perez ce n’est pas seulement faire du neuf avec du vieux, il y a beaucoup plus dans sa musique, c’est générationnel, Ultra-Moderne.
Ses textes écrits à mi-chemin entre la nouvelle et la chanson, parfois follement fantaisiste (Une Autre Fois ou ce dernier se met dans la peau d’une chaise… Oui,oui), ou parfois inquiétant (Le Rôdeur et son escapade urbaine fascinante) qui en seulement 3 titres nous affame et nous pousse à la Boulimie Perezienne Compulsive (encore plus fort et plus épidémique qu’Ebola !).
Et si nous pleurerons toujours le génie d’un Daniel Darc disparu, Perez dans une veine plus accessible et plus Tubesque nous fait un bien fou !