John Adams se recommande du compositeur 'poubelle', en réceptacle de toutes les influences culturelles et musicales, cela sans fausse modestie, avec humour et humilité...
C'est après un passage à l'Institut du Monde Arabe que cette œuvre fut conçue, en 2014, inspirée de la domination et emprise de Shéérazade, dans les milles et une nuit, à l'image du drame de beaucoup de femmes (encore par les temps qui courent).
Belle œuvre narrative, puissante, où l'imagination s'insère sans effort, entre la violoniste soliste interprétée par sa favorite, Leila Josefowicz et l'orchestre (London symphony orchestra), à l'0rigine d'un dialogue où alterne l'intime et une véritable effervescence symphonique.
On croise Berlioz, Berg, Messian mais comme il a été dit à ce grand chef d'orchestre sympa et ouvert, lors de sa représentation à l'auditorium de DIJON le 9 décembre 2016, on croise avant tout son génie.
C'est impressionnant...