Critique de Setting Sons par Christian Hermouet
• Setting Sons (novembre 1979, Polydor). Ce disque recèle pour moi leur plus grande chanson, « private hell », la heurtée «burning sky » et l’entrainante « eton rifles ».
le 14 mars 2019
Assimilé à tort à la vague punk anglaise (même si leur premier album "in the city" est assez proche des premiers Buzzcocks et de l'esprit punk) The Jam a, à mon avis, davantage été influencé par les Mods des années 60's (notamment The Who) et par la vague "pub rock" (Doctor Feelgod et autres)
Ce quatrième album (mais à l'époque les groupes enregistraient vite, un album par an en moyenne) est selon moi leur meilleur, le plus abouti. Il montre toute la créativité et toute l'originalité des Jam, leur diversité musicale emmené par Paul Weller principal compositeur, guitariste et chanteur (à la superbe voix d'ailleurs).
Les trois premiers morceaux sont typiques du groupe (et assez typique de ce que faisaient pas mal de groupes anglais de la fin des années 70's mais souvent en moins bien), idem pour "Burning sky" et "Eton Rifles".
Avec "Little boy soldiers" on a plus d'originalité, très sympa à écouter mais le morceau qui tranche avec le reste pour son côté atypique reste le très beau "Smithers Jones" avec violon et cordes, tout en subtilité.
"Setting sons" finit avec "Heatwave" reprise d'un standard du rock'n'roll.
Un bon album donc énergique et mélodique. il manque juste le petit truc en plus pour avoir une meilleure note mais il n'en reste pas moins un classique du rock anglais.
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Créée
le 9 août 2018
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