Silent Siren par Steampark
Projet casse gueule de 5 personnes d'horizons relativement différent : Ivan Shopov (connu pour son projet hard dubstep Balkansky et ses incursions experimental ambient avec Cooh), Tim Eliot (aka Current value son projet Drum'n'bass rentre dedans) MC Coppa, Martina Astner chanteuse du groupe métal symphonique Therion et Dean Rodell (patron des labels Unknown Forces et Drumworks entre autres casquettes) à la production.
Alors, avec une telle force créative et autant de différence, ou arrive Underhill ?
Un mélange forcement mais un mélange réussi qui approche le trip-hop par le coté tranchant en appuyant sur des rythmiques dubstep poussée à l'industriel.
Si vous avez apprecier le grand pont entre les deux derniers albums de Portishead (Portishead et 3 nommement), vous cernez l'idée.
Certaines idées de cette fusions tape dur et tape juste, Hiding the light en est le parfait exemple, Solace aussi (avec son tempo enlevé) mais, hélas, une partie de l'album tombe un peu a plat, Creator que je viens juste d'écouter fatigue un peu à force d'assener du kick sans servir autre chose.
Alors certes, décriés un morceau par ci pour en encenser un autre par là, c'est sympa. Mais, et j'en suis un grand défenseur, un album n'est pas une succession de singles dans une seule boite. Et l'album d'Underhill tient la route en offrant, dans le genre que le groupe a creusé tout seul dans son coin, une bonne diversité, une vraie identité musicale.
A n'en pas douter, le prochain album que je leur souhaite sera bien meilleure. Celui ci étant, pour faire pompier, celui de la jeunesse. Le suivant, bla bla bla, maturité, bla bla bla. (je sors le réécouter)
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