Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien !
(Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)


Genesis n'est plus,



Collins étant parti, et pourtant l'âme et le créateur du groupe que j'ai découvert en '83 du haut de mes 11 ans, est toujours debout : Tony Banks. La garde ne se rend pas... Genesis à lui tout seul, le gars : " An island in the darkness", titre épique de 17 minutes.


Pas tout à fait seul en fait : accompagné de Jack Hues "Dance hall days", tube oublié des années '80, du groupe (presque) inconnu, Wang Chung. C'est vrai, plus personne ne se rappelle vraiment, et peu importe. Sa voix est parfaite pour les compos de Banks. Il est tellement bon, que je me demande encore pourquoi ils n'ont pas fait d'autres albums ensemble...? Une réponse ?


Il y a quelque chose d'émouvant, de plus noir dans cet album, avec des titres qui auraient pu figurer sur un album du défunt Genesis '92 : le dramatique "The serpent said", l’envoûtant "An island in the darkness", et l'exotique "Charity balls" (cousin de "You might recall" de Genesis), mes titres préférés. Et puis on trouvera au détour d'une chanson presque banale, un passage épique, une montée cathartique qui nous rappellera le géant.



Tony Banks pouvait réclamer son héritage : "Genesis, c'est moi !".
Et oui... Mais cela n'intéressait plus personne... en 1995, les vents musicaux avaient encore une fois tourné...



C'est bien le chant du cygne d'une époque, de sons de synthé qui ont mal vieilli et d'arrangements pas toujours heureux avec deux titres particulièrement ratés et datés : "Only seventeen" et le titre éponyme "Strictly incognito". Et pourtant cet album reste attachant.
Et si j'ai décidé d'en parler, c'est qu'il me semblait sous-évalué, et oublié, du fait de sa généalogie confuse : "Strictly inc."... Un album pour les fans, on pourrait comprendre...
Il avait pas tort dans le fond, le père Tony...



L'album (vraiment) oublié de Tony



Pour vous en convaincre, laissez-vous porter par ce "fading lights 2" : "An island in the darkness".
Pas de doute après le CP80 en introduction et les premiers rythmes électroniques, vous pouvez presque imaginer Collins en train d'élever sa voix. Voilà, vous y êtes :



Vous êtes en train d'entendre le dernier album de Gen... de Tony
Banks... ...strictly incognito....


Laughing-Stock
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes You guys kill me : les oubliés et Ces albums qu'on écoute avec un plaisir coupable...

Créée

le 18 janv. 2017

Critique lue 163 fois

2 j'aime

1 commentaire

Laughing Stock

Écrit par

Critique lue 163 fois

2
1

Du même critique

Benni
Laughing-Stock
10

Portrait d'une gamine en flammes

Jamais je n'ai autant réalisé avec ce film à quel point les films qu'on aime sont en fait le reflet de notre vécu, de notre âme, de nos préoccupations, de nos envies, de nos échecs. Les films nous...

le 20 nov. 2019

24 j'aime

4

Stillwater
Laughing-Stock
9

L'étranger

Je pense que cette critique ne va pas en être une. Je vais plutôt vous relater mon expérience, ce que j'ai vécu durant ce film.Le pitch n'était pas très convaincant, un père qui va chercher à sauver...

le 3 sept. 2023

15 j'aime

9

Egypt Station
Laughing-Stock
10

(some) People want Peace

L'album Egypt stationTout d'abord, il serait bon de définir où commence et finit l'album. Surtout à quel moment il finit, à vrai dire... c'est le problème des éditions à multiples bonus dédiées à...

le 7 juil. 2023

15 j'aime

31