Finalement, les rumeurs de reformation d’Arab Strap s’accordent bien avec la sortie de Summer of ’13, dans la mesure où l’écossais semble y pousser dans ses retranchements le concept de sa deuxième phase d’écriture (électro-synth-pop) comme cela avait été le cas avec Waxing Gibbous (2009) pour la première, sorte de big pop désabusée. Ce dernier album solo laisse donc peu de place aux instruments naturels, et l’on pourrait penser que Middleton trouve là les limites d’un son un peu trop machinique vis-à-vis de compositions toujours portées, malgré tout, vers l’émotion. Mais la qualité de songwriting prend toujours le dessus chez Middleton, et il reste aisé, sur Summer of ’13, de retrouver ses petits (hymnes sincères et efficaces).