L'album est sans hésiter un chef-d’œuvre. Je voulais noter comme titre "Le meilleur album de sympho des années 2000", mais le Of Wars in Osyrhia de Fairyland lui tient tête.
Bon déjà, l'intro est très sympa, rappelant certaines pièces de musique de chambre baroque (jusqu'à l'entrée de la guitare, qui reste malgré tout très douce et mélodique). La transition entre cette intro et le premier titre est parfaite, ni trop légère ni trop brusque.
Et ce premier titre, parlons-en : Once Upon a Sun. Un excellent morceau, doté d'un excellent titre, pas grand chose à redire. A ce stade, je considère déjà l'album comme exceptionnel.
Puis vient la suite de l'album.
Les titres Without a Hero, Petrified Manor et Rivers Can't Fly qui s'enchaînent dans un tourbillon de solos de violons et de refrains monstrueux, mettent une raclée monumentale aux gentillets "Dawn of Victory" ou Holy Thunderforce" de Rhapsody. Putain, les riffs au violon, c'est classe ! Déjà, Fairyland nous l'avait fait comprendre avec "Ride with the Sun", mais là, Petrified Manor nous le rappelle avec une puissance...
Viennent ensuite la ballade Cosmic Sway (très réussie), Little Knight's Oath et Fractal Universe et Krooner qui nous projettent contre le mur, au cas où on avait pas encore compris la splendeur de l'album.
Et puis, pour finir l'album, pourquoi pas nous balancer à la tronche les deux meilleurs titres de sympho du monde ? Timeline Tragedy, long morceau commençant en ballade pour finir en "coup de poing dans ta face", et Mad Clowns, mon morceau préféré, dans lequel la guitare et le violon s'échangent des parties de solo qui tiennent du génie.
L'album se conclut sur un instrumentale qui, tout doucement, nous fait redescendre sur terre.
Bref, vous l'aurez compris, ce troisième album du groupe est leur meilleur, et mérite toute l'attention des fans de metal symphonique. Je lui mets la note de 9,5/10 sans aucune hésitation.