Nous venons de dépasser la mi-juillet lorsque que « The Last Word Is Yours To Speak » se montre. Phinehas est un énième groupe de Metalcore. Le groupe débute en 2009 avec un EP. Leur chemin se poursuit en 2011 avec un album « Thegodmachine » rythmé et puissant. 2013 nous donne un EP « The Bridge Between », trop moyen pour en parler. « The Last Word Is Yours To Speak » sort quelques mois plus tard. Mené par Sean McCulloch au chant suivi par Jason Combs en tant que guitariste (parti du groupe depuis), accompagné par Bryce Kelley et sa basse sachant que Lee Humerian sera à la batterie.
Premièrement l'artwork, nous montre un homme , vêtu à la façon des forgerons du Moyen-Âge, avec une main droite ganté tenant fermement une masse, portant les lunettes adéquates à l'activité, une longue chevelure, ainsi qu'une une barbe imposante. Mais cela reste secondaire au profit de sa main gauche qui est levée, un œil s'y situe placé sur la pomme de sa main ; cela n'est pas sans rappeler « L'homme pâle » de « Le Labyrinthe De Pan ».
Tout commence avec « Throes », longue introduction, dont on perçoit des sirènes de polices, des hurlements incessants, des bombes pleuvent sur une terre, le sifflement de cette chute avec le vacarme du choc avec le sol. Et là, la guitare et la basse entre en scène. Jouant en crescendo pour se stopper net. On retrouve ce morceau chez « Asking Alexandria » avec « Don't Pray For Me » ou encore chez « Rise Of The North Star » pour le début de « What The Fuck ».
La majeur partie du CD est dotée d'une introduction, sauf pour « De El Quatro » et « Manipulator's Wire ». « Twisted » et « Salting The Mine » opteront pour la batterie, au profit de la gratte pour les autres.
Au niveau de « From A Burning Sun » les instruments sont plus imposants que sur les autres productions. « Manipulator's Wire » caractérise la violente , le punch et la ressource de cette composition. Il ne faut surtout pas oublier qu'en temps que groupe de Metalcore, il nous faut des riffs ravageur/puissant ; c'est le cas avec « Fleshkiller » et « Blood On My Knuckles » et la guitare saturé et battante. « Out Of The Dust » changera pour la frénésie de la batterie. Au final nous trouverons « WWII », une sorte de ballade qui n'en déplaise pas moins aurait pu donner un album chaotique sans sa présence. La batterie enchaînes les composition avec un rythme affolant et elle puisera quelques ressources dans le « Metal Industriel » digne d'un « Powerman 5000 ». « From A Burning Sun » provoque une alchimie noire.
Le chant qu'en à lui sera identique d'un « Bury Tomorrow » ou même de « For The Fallen Dreams » du temps de Dylan Richter. Scream pour les couplets ; voix clean pour les refrains et les quelques ponts. Alors que cette évolution est extrêmement monotone on peux distinguer quelques changement pour « Blood On My Knuckles » par exemple avec un chant saccadé, « Twisted » l'étouffe au profit de l'instrumental alors que « Dyson Sphere », le propose en canon. Ce que l'on retrouve chez « Falling In Reverse » ou encore « P.O.D. - Youth Of The Nation ». Mais celle qui marquera les oreilles c'est « Manipulator's Wire » avec son chant clean quasi inexistant.
L'album est arrivé à la fin, Phinehas a su nous garder en haleine tous au long de ce second skeud, leur notoriété monte et commence à prendre de l'ampleur. Un album très réussi dans l'ensemble. Malgré les quelques défauts mineurs. Si la qualité viens avec l'expérience alors le prochain coup du groupe sera destructeur.