Un plaisir !
On m'en avait beaucoup parlé de cette série qui mixait plusieurs influences des 80s... et on ne m'avait pas menti ! C'est bien simple, j'ai maté les 8 episodes d'une seule traite un dimanche aprèm...
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le 5 sept. 2016
47 j'aime
8
"Le trio parisien des Sticky boys nous sort enfin son album tant attendu dans le petit monde du hard local. Et ce qui frappe d'emblée, c'est le packaging soigné, de la pochette style comics(magnifiquement colorisé par la pointure Admira Wijaya), representant les membres du combo, au booklet très coloré et flamboyant. Ajoutez à cela une très bonne prod, digne d'un groupe pro, et vous comprendrez que l'on se retrouve avec un opus fait par des gars qui ne sont pas là pour faire dans la demie mesure approximative !
Musicalement, le titre de l'album annonce la couleur: du rock, du hard, et du rock. Rien qui ne revolutionnera un genre qui ne peut plus guère être revolutionné, mais au moins du rock très bien foutu, direct in your face. Dès la première ecoute on tape du pied, et l'on se surprend à retenir facilement quelques refrains bien sentis.
Evidemment, il est impossible de ne pas penser à AC/DC, tant leur zik s'en inspire, sans pour autant en être un vil plagiat. Au contraire, les parisiens ne cherchent pas à cacher leurs influences, rendant hommage aux australiens, et plus largement à ce style de Hard ayant bercé leur jeunesse, avec respect et fun. On frole carrément l'hymne avec l'excellent "Rock'n roll nation", et l'ultime "The way to rock'n roll", morceau reprenant vraiment tous les gimmicks d'AC/DC, de par l'intro progressive suivie de ce riff gratte/batterie simple mais percutant, la basse grondante se greffant dessus, avec voix bien ecorchée precedant un refrain imparable, les choeurs à la "Thunderstruck" en guise de pont montant crescendo, un petit solo parce qu'il le faut, et un outro "rock'n roll" !
Mais entre ces deux titres phares, nous avons aussi du catchy avec "Bang that head" et ses "hey hey" hurlés en choeur, du nerveux bien speed avec "Great big dynamite" et "Big thrill", ou du mid tempo entetant avec "Night rock" et surtout "The world don't go round" et son petit coté Status Quo, une vraie surprise tant je me surprend à le fredonner très très souvent.
Vous l'aurez deviné, les paroles sont en totale osmose avec les noms donnés aux morceaux. Ca parle de filles chaudes ("Girls in the city", "Miss saturday night", "Big thrill"), de fiesta, et plus globalement de Rock, avec un grand R ("Rock'n roll nation", "Night rocker", "Bang that head", "The way to rock'n roll"). Sans oublier l'etrangement et ridiculement fun "Fat boy Charlie" !
Pour revenir au son global, rien à redire, la gratte est incisive, les riffs claquent, la basse ronronne, la voix eructe correct. Seule la batterie aurait merité un peu plus de punch, surtout au niveau de la grosse caisse.
L'album est vraiment homogène, aucune chanson n'est faiblarde et ne mérite pas sa place sur le skeud. On sent que les mecs ont bien roulé leur bosse sur les petites scènes, ne gardant que le meilleur pour ce premier essai, largement transformé tant on retient facilement et avec plaisir la majorité des compos, tout en tapant du pied en rythme.
Ils l'ont dit et n'ont pas menti: This is Rock'n Roll !
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Créée
le 21 nov. 2015
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