L'adaptation en série de cette bd (pas lue) et du film qui a suivi (vu) m'intéressait car j'avais bien aimé l'idée de base, et je suis fan des mondes post apocalyptiques en général. Y avait donc moyen de faire un joli développement sur le sujet.
Et puis j'ai vu les mauvaises notes, la mauvaise moyenne, ma foi un peu étonné j'ai voulu approfondir, et du coup j'ai vite pigé... Sur les 4 premières mauvaises critiques que je choppe sur SC, trois n'avaient même pas vu tous les épisodes, un mec mettant même un pauvre 3 après avoir vu seulement deux épisodes ! Ouf, j'étais rassuré, je pouvais me caler devant mon écran avec ce sourire en coin sous tendant qu'il y avait et aurait toujours ces gens se permettant de juger quelque chose en ayant pour quelques uns la certitude de détenir la vérité absolue...
Attention, on a le droit de pas aimer ou décrocher après un ou deux épisodes, rien d'anormal ou de honteux. Mais juger d'un tout, qui évolue, à partir de détails de départ... Un peu comme dire à ces gens: comme vous avez fait une connerie à 17 ans, vous serez des connards finis à vie, et ne méritez même pas le droit de continuer cette dernière tiens, allez hop, au bûcher ! Pauvre humanité....
Ah sinon moi ça m'a plu, ça manque un peu de violence et de rythme parfois, mais globalement ça reste du bon boulot, les acteurs sont pour la plupart convaincants (je suis fan de Connelly de base et ici ce rôle froid lui va bien) avec mention spéciale à Mickey Summer et même Annalise Basso, les décors claquent bien, les persos sont assez développés et les ramifications de l'intrigue principale peuvent donner plus de consistance à la prochaine saison.
Ah oui parce qu'au fait, les critiqueurs-d'après-trois-episodes, y a quelques retournements de situations vers la fin, que bien sûr vous aviez dû prévoir, dont un choc sur les dernières images, qui promet une suite intéressante, si bien exploitée.
Loin d'être une purge annoncée, j'ai eu plaisir à suivre les révolutions de ce train au 1001 wagons (peut être moins, qui sait, chers prompts dégaineurs de critiques). Pas besoin d'epiloguer plus avant l'année prochaine.