Le son du Darmachakra.

Le ciel est maintenant nuageux et le tonnerre est là. J'entends le bruit des coups de feu provenant de la base militaire de Highfield, ainsi que les oiseaux qui sont un peu partout dans ce beau pays Australien.

Calme, je ressens l'instant présent et sa beauté. La musique de Klaus Wiese a cette capacité à adoucir et à étirer le temps, en maître de la musique ambient qu'il fut.

Cet enregistrement, « Tibetische Klangschalen » (1985) est l'une de mes musiques de meditations préférées depuis 6 ans, c’est aussi mon album de musique préféré tout court. J'y reviens toujours. C'est une maîtrise pure, brute, élevée des bols tibétains et du vibratoire. Embrasser cette heure de musique séparée en deux parties, c’est se connecter à l’essence de l’Être. Si certains diraient que les bols chantants tibétains ne transmettent aucun message musical direct, mais sont des moyens de méditation, je voudrais dire que la pureté du son apporte son propre message. Dans sa capacité à ramener au calme et à l'immobilité, ainsi que dans l'acceptation et l'Amour, ce message échappe simplement à l'usage limité des mots pour rendre plus concret le pouvoir de l'art et de l'expression.

Je pourrais parler davantage de monsieur Wiese, cela ne le dérangerait pas, mais il préférerait choisir le silence. Car sa musique parle d'elle-même de lui-même, comme pour de nombreux autres grands guérisseurs, plus concernés par la Vie que par l’histoire de celle ci.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de partager ma pensée actuelle que je souhaite que chacun reçoive ici : 

N’oubliez pas le monde, mais incarnez le, car l’Un doit prendre toute la responsabilité de lui-même et se définir à nouveau, si l’Un n'aime pas ce à quoi il est fait face.

Bonne écoute à tous.

Trois points forts:

• La pureté du son.
• Les capacités de guérisons.
• L’atmosphère spirituelle.