Malgré ma relative déception suite à leur album précédent, j’ai voulu donner une deuxième chance à ce groupe qui m’avait séduit avec son premier album.
Même équipe de production, même illustrateur, même label, même line-up : pas de raison que ça change, donc.
Effectivement, il n’y a pas de nouvelle orientation majeure sur ce dernier-né. A ceci près que les compos sont tout de même plus agressives, moins groovy et plus sombres que sur Cursed Redeemer.
Les riffs accrochent un peu plus mon oreille, ce fut le cas dès la première écoute. Ce genre d’agressivité teintée de noirceur me parle bien plus.
Le côté très générique n’a hélas pas disparu. On a souvent l’impression d’avoir déjà entendu certains plans, qui empruntent volontiers au répertoire inépuisable du swedeath classique. Par exemple, ce final en mid tempo avec une fine nappe de clavier en fond sur The Pilgrimage qui rappelle les premiers Entombed, The Shifting Of Stars très typé Dismember sont des passages qui trahissent un manque de personnalité.
Néanmoins, j’écoute cet album avec plus de plaisir que son prédécesseur. Les plans ‘n’roll sont bien moins nombreux et ne nuisent en rien à l’ambiance globale de l’album, plutôt sombre et raccord avec le visuel de la couverture.
Certes, c’est assez générique, mais ça a encore le mérite d’être parfaitement exécuté et la grosse prod' colle finalement assez bien au contenu. Il était difficile de les imaginer faire machine arrière et revenir à un son rugueux.
Sortie somme toute assez honnête dans le style, bien que manquant un peu de saveur à cause d’un trop grand classicisme.
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