"On prend sur soi."
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Tout commence avec l'explosif et entêtant Mizmar qui, avec ses touches orientales, son chant incantatoire et son beat précis donne à l'album une ouverture des plus percutantes. On sait déjà que cet album croisera avec talent électro, pop et musique libanaise.
On continue dans la même veine avec les entraînants mais terrifiants Backstabbers et Fix (dont la mélodie, le beat et le rythme saccadé rappelle un peu Justice), mais aussi avec l'excellent Huriya.
Et puis la suite de l'album donne l'occasion à Aufgang de se calmer et de dévoiler une autre facette de leur personnalité musicale. Plongeant dans des mélodies mélancoliques (sublimées par des instruments classiques : un violon perçant ou un piano timide) mais aussi dansantes (le très réussi Paysage, comme divisé en plusieurs parties), le duo livre un visage différent, aussi pop et léger (Shaman, que l'on écouterait bien sur la plage, tout aussi bien que l'excellent Summer, au titre explicite et à l'entrain communicatif) que grave (le morceau Turbulences, qui donne son nom à l'album, déroutant dans l'ensemble, ou le beau Lost, qui permet à son chanteur de prouver ses capacités indéniables de chant, magnifiées par la langue arabe) et divise l'album en deux parties distinctes, comme si la violence du début laissait place à une mélancolie vite remplacée par une joie pop.
Turbulences est donc un album hybride des plus réussis qui donne envie de voir Aufgang en live, eux dont on dit leurs concerts délirants et explosifs.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Journal musical de Janvier 2017
Créée
le 21 janv. 2017
Critique lue 101 fois
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