Le bon goût du mauvais goût

À mi-chemin entre le cultissime et le nul à chier

Je n'ai pas envie de contextualiser le parcours de Julian Casablancas, tout le monde le connaît et sinon d'autre l'ont fait de la meilleure façon qui soit avant moi. Mais bon, on connaît son amour pour les sonorités de années passées et cet album nous le démontre encore une fois. Cependant la tactique d'approche est beaucoup moins habile qu'à l'accoutumer.

Tyranny c'est un mix entre les musiques du monde, la Cold Wave, le Punk Hardcore, le métal, l'indépendant et les 80's. C'est la sensation d'être complétement bourré et se sentir sale mais de s'en battre les couilles. C'est le look dégueulasse de lendemain soirée qui est pourtant confortable. C'est une crotte de chien sur une rose éternelle. Bref vous m'avez compris, c'est beau mais c'est sale et c'est voulu !

C'est inspiré du début à la fin tant part Mozart, Daft Punk, Prince, Joy Division, Jesus Lizard, Tame Impala et j'en passe.

C'est à écouter, à comprendre et à prendre ou à laisser.

Je l'ai pris et je m'en passe pas.