Vous trouverez beaucoup de "Lives" de Neil Young, avec ou sans les Crazy Horses, avec ou sans ses confrères Crosby, Nash et Stills.
Celui-ci offre 2 lectures intéressantes :
Certains titres sont très proches des originaux. Ce concert est donc "en balance" avec le "Massey Hall" pour déterminer sur lequel la voix cristalline de Neil Young est la plus belle.
Exemple : "The needle and the damage done".
Mais ce concert possède également de sublimes trouvailles pour enrichir le "son" de Neil Young.
- Ecoutez le fantomatique "Like a hurricane". L'l'harmonium magnifie ce titre. Cet instrument a déjà été utilisé mais ici, il coupe le souffle tant l'ambiance est belle.
- il en va ainsi sur d'autres titres qui ont une tonalité spécifique sur ce live... "World on a string" avec le passage à l'harmonica et la découverte de Neil Young comme "homme orchestre"....
- les multiples variations de puissance de voix et de musique, qui oscillent en souffle, chuchotement ou cri, revendication donnent un corps unique aux titres de l'ensemble de cet album.
- au jeu des comparaisons, "Helpless" est joué ici au piano alors que sur le Massey Hall il est accompagné à la guitare..
En résumé, Neil est loin de succomber à la mode de l'époque à l'image de celui de Nirvana qui est sans nul doute le summum tant il s'éloigne des sonorités initiales.
Il nous livre là un document sonore aux multiples subtilités qui complète à merveille 22 ans près le live de Massey Hall.
Et pour moi le transcende...