Le duo allemand demeure très prolifique, puisque depuis Adoration Of Blasphemy And War, il y a eu deux splits (dont un avec Nihil Domination).
Comme sur le précédent album, il y a énormément de titres, même s'il est relativement court (trente-six minutes au compteur). Goatblood reprend bien entendu sa formule du black bestial paresseux et primitif, aux compos expéditives.
Honnêtement, je me suis demandé ce qui me poussait à continuer à m'intéresser à ce qu'ils faisaient ; car Goatblood, ce n'est pas ce qu'il y a de plus passionnant dans la sphère bestiale. Il y a vraiment plus haineux, plus violent et plus marquant. Certes, le chant reste un bon élément et ce côté punk totalement assumé est toujours aussi sympathique. Et le graphisme d'Alan Corpse est encore réussi.
On remarque tout de même que le groupe s'essaie sur des plans un peu plus mélodiques, comme sur le final de Last Siege Of Jerusalem. Ça ne pisse pas bien loin mais ça amène un peu de relief.
Au final, l'ensemble passe plutôt bien. C'est juste que cet album est, encore une fois, loin d'être indispensable.
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