Verses of wonders

Aosoth, Glaciation, Regarde les hommes tomber, The Great old ones, Antaeus... La scène Black metal Française n'a pas à rougir de quelque autre nation, encore moins depuis début 2010.

Je serai assez bref, car je n'ai pas beaucoup de motivation pour écrire là, maintenant, mais je sais que si je ne le fais là, maintenant, ce sera jamais. Et cet album mérite plus qu'une simple note sur Sens Critique.

Nous avons là une vraie pépite, un concentré de talent à vous filer des frissons et vous faire fermer les yeux de plaisir. Le mélange de Black et de Death old-school concocté par les gars de Temple of Baal est d'une efficacité rarement égalée en la matière (à part Azarath et Desolate Shrine, je vois pas trop). Non contents de fournir des riffs géniaux, des breaks épiques, et des couplets parfaits, le groupe fait tout ça en y ajoutant leur patte, échappant au stéréotype de l'album très bien foutu mais déjà entendu.

L'album dans son ensemble est très, très bon mais on peut trouver quantité de moments de bravoures qui vous décollent la mâchoire tant c'est époustouflant. La voix criée sur "Arcania Silentium", le passage parlé sur ce même morceau, le break vers la fin de "Lord of the raging seas", l'intro de "Gnosis of fire"... Sans parler des arpèges malsains, des blasts furieux distribués sans modération, et cette basse qui martèle, offrant à Verses of fire une assise rythmique d'une solidité à toute épreuve.

Vous savez quoi ? J'avais mis 9 à cet album, puis je me suis posé la question : "Et pourquoi pas 10 ? Y a-t-il une ombre au tableau ?".

Et voilà, j'ai modifié ma note.