"Gnosis Of Fire"
En grand représentant du black metal underground français, Temple Of Baal offre sa quatrième galette et poursuit la route empruntée avec le précédent, Lightslaying Rituals, qui voyait le groupe...
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le 19 oct. 2015
En grand représentant du black metal underground français, Temple Of Baal offre sa quatrième galette et poursuit la route empruntée avec le précédent, Lightslaying Rituals, qui voyait le groupe évoluer vers un black/death brutal à la production claire et puissante comme son homologue de Svart Crown.
Néanmoins, et on peut s’en rendre compte avec ce dernier, Verses Of Fire, Temple Of Baal n’a pas renié ses origines true black et demeure indéfectiblement voué à une cause malfaisante.
Le son arrache, c’est clair, mais ça reste très sombre et implacablement violent.
Même réduits à l’état de trio, leur détermination reste la même.
Le groupe a fait un pas de plus dans son évolution, et propose maintenant des compositions longues avec ici une durée de six minutes et des morceaux pouvant aller jusqu’à dix minutes.
Ils évitent pour ce faire toute forme de linéarité qui aurait pu nuire à l’efficacité qui a jusqu’ici été de mise. Entre alternance de riffs, de tempo et même de chant (vous aurez droit à un chant « clair » et des paroles déclamées en français, sur Arcana Silentium notamment), solos pertinents, Temple Of Baal ne tarit pas d’inspiration pour nous régaler de compositions très ambitieuses et intenses comme il se doit. Pas de fioriture ni de remplissage, juste du bon riff violent et percutant.
Le côté death a tendance à s’affirmer avec le temps, et il est particulièrement perceptible sur les mid tempos qui révèlent des plans classiquement death metal comme sur Bloodangel ; redoutable ! Et ce growl d’Amduscias ! Le dernier morceau, le plus long, est un exemple parfait de ce savant équilibre entre black et death et se révèle être assez représentatif du son actuel de Temple Of Baal.
Ce disque comblera les amateurs de black brutal et de black/death burné, car c’est un disque qui va droit à l’essentiel c’est-à-dire l’agressivité, ce tout en ayant allongé considérablement la durée de ses morceaux sans perdre sa ligne directrice. L’essence de Temple Of Baal demeure black, mais la composante death a vraiment permis au groupe de s’affirmer et d’éviter la redondance avec les anciens albums.
Retrouvez cette chronique sur le webzine auxportesdumetal.com
Créée
le 19 oct. 2015
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