[...] Ce qui laisse d'autant plus sur le cul, c'est cette solidité et le professionnalisme qui émane de ce White Colossus. Ce qui en gênera peut-être certains d'ailleurs, tant tout est réfléchi et millimétré au poil de cul près, telle une grosse machine bien huilée et en marche depuis des lustres. Les mauvaises langues parleront peut-être de pompe à fric. Et pourtant, comment en tenir rigueur à Disconnected ? Il y a tellement d'efficacité, de substance et d'authenticité dans ce premier album qu'on ne peut qu'en rester sur le cul. Et de sentir une pointe de patriotisme – mauvaise foi ? – que les Français peuvent être de bien meilleurs Américains que les Américains eux-mêmes.
La critique entière figure sur Core And Co, n'hésitez pas à aller y faire un tour !