Touche le fond, et creuse encore
Première production du groupe post Mike Portnoy, j'étais assez "sceptique" de voir ce que les techniciens de DT seraient capables de nous luvrés, affranchis de leur ancien bûcheron. Las des production du groupe depuis Train of Thought (2003), j'y ai jeté une oreille a peine curieuse. J'aurais mieux fait de me casser une jambe.
Dans la lignée des dernières productions du groupe, cet album est sans vie, froid, plat, mou, chiant. Cet album est plus une méthode de technique pour qui aurait envie de faire de la branlette de manche et de clavier (et encore), les solos des inséparables Petrucci / Rudess (têtes pensantes du groupe depuis le départ de Portnoy), si chers à leurs yeux et à ceux de leurs "fans" n'ont ni queue ni tête. C'est du bruit, mal arrangé.
Mangini - nouveau batteur du groupe - semble ne pas avoir participé à la composition de l'album ce qui ne l'empêche pas d'y être insignifiant.
Dire que c'est ce groupe qui a pondu, jadis, des titres tels que Metropolis, Peruvian Skies, ou encore Fatal Tragedy qui a pondu cette chose, c'en serait presque triste.
Le dramatic turn of event de Dream Theater ne date en réalitré pas de 2011. Le groupe n'est plus convaincant en studio depuis Octavarium (2005). J'avais pour illusion de croire que Portnoy était en grande partie responsable du déclin du groupe, cet album m'a prouvé que j'avais tort, Petrucci et Rudess savent se mettre dans la merde tous seuls.