A Eulogy for the Damned par Margoth
ORANGE GOBLIN, c'est l'un des pionniers du "stoner". À l'heure où le style revient à la mode (depuis un an voire un an et demi, c'est fou le nombre de groupes qui se mettent dans le créneau qui était pourtant bien creux il y a quelques années), il est important de le rappeler car beaucoup ont tendance à l'oublier. En même temps, c'est vrai que c'est un combo qui a toujours été un peu à part dans la scène "stoner rock". Il faut dire que contrairement à bien d'autres collègues du genre originaire d'Outre-Atlantique, les lutins oranges viennent bien de notre côté de l'océan précédemment cité. D'Angleterre, pour être plus précis. Et dans le pays de la reine, ce n'est pas un secret mais on est plus à fond sur le rock'n roll que les étendues moites et sableuses qui s'étalent à perte de vue. C'est certainement pourquoi la musique d'ORANGE GOBLIN a plus forgé son identité sur l'huile de vidange de harley que de sable du désert (vous avez dit KYUSS?). Il n'empêche qu'avec une bonne triplette d'albums gagnants qui a entamé la carrière des Anglais en grande pompe, ces derniers se sont vite assis sur une bonne réputation de «groupe culte» et ce, malgré la suite beaucoup moins élogieuse. Tellement en-dessous qu'il en aura fallu du temps pour voir ce « A Eulogy For The Damned » qu'on n'osait même plus espérer, tant on pensait que le groupe était tombé en panne sur la route. À priori, les bécanes n'ont pas été assez amochées pour partir à la casse et ORANGE GOBLIN a pu tranquillement reprendre sa route.
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