ça y'est, le skate punk rock californien est à la mode et on écoute donc tous les groupes qui passent dans ce style jusqu'à malheureusement en dégouter une génération. A cette époque, si Blink 182 a donné le "La" avec Ennema of the States, force est de constater qu'ils ont bien évolué.
Bowling For A Soup reste dans ce qu'il maitrise mieux dans ce style à savoir du punk à base de paroles potaches bien sympathiques, le tout sur des mélodies simples avec des bons vieux powerchords des familles.
Alors certes, c'est frais et drôle à l'écoute mais le pouvoir de réécoute est donc quelque peu limité. Car il manque à Bowling for a Soup quelquechose pour clairement se démarquer au delà de son identité presque fantasque : Un Travis Barker qui donnerait une batterie plus original, un Tom Delonge avec des riffs qui vous rentrent dans la tête. En effet, à part Almost qui rentre dans la tête en réalisant un parfait mélange (riff son clair, riff électrique en octave, répétition d'un mot en couplet avec les choeurs en refrain), le reste manque parfois cruellement d'identité. Si Jaret Reddick est plutôt bon au chant, il reste limité dans sa construction et ses acolytes n'ont pas l'air de lui prêter main forte donnant un album où on ne sait plus vraiment quelle chanson on a écouté et c'est dommage.
Quelques Killer Song bien sympathiques (Almost, 1984, Next Ex Girlfriend) valent tout de même le détour et le CD fera une parfaite bande musicale de fond à un barbeucue devant une piscine mais restera tout de même un peu limité.