Les braises de la révolte...
Renaud est un écorché vif. Il assène ses complaintes aux bourgeois qu'il abhorre et les destine au petit peuple et aux rebelles de tous poils.
Mais le temps a passé et le blouson noir, loup efflanqué des débuts a vu ses dents s'user sur les pavés de l'injustice. Il a dû en avaler des couleuvres de la bêtise humaine et la vie lui a rappelé que l'établissement des classes sociales ne s'inversait pas avec de simples ritournelles, fussent-elles tournées avec talent.
Il aborde la quarantaine, si ce n'est plus serein, moins torturé. Ses vieux démons ne sont pourtant pas loin et se devinent au fil de ses textes. Ceux-ci abordent les thèmes de la vie (choses plus ou moins légères) mais aussi les causes de ses révoltes, ses convictions, ses combats.
C'est alors que le titi parisien, devenu artiste reconnu, nous livre un album relativement sentimental avec sa voix unique et son phrasé caractéristique.