Nouvelle sensation dans la pop rock indé. Je l’ai crût tellement on m’en a parlé. Pourtant l’album j’ai beau l’écouter, il entre par une oreille, et ressort par l’autre. Ça commence par un morceau d’intro sobre et efficace, vraie intro, riff électrique accrocheur, chanteuse à voix de nymphette nasillarde, elle nous caresse les tympans, ça part bien. At Last et puis très vite ça part en vrille. Le titre suivant, le tube On MY Shoulders, est déjà moins bon, et on vite rappelé à la réalité de la pop acidulée vendeur avec la petite touche de glamour, l’univers enfantin revisité par des adultes. Queen Dot Kong on dirait un morceau de Eminem remixé pour les enfants, Unissasi Laulelet une petite virée en Islande le temps d’une chanson. C’est pour aller où tout ça ? Un joli son, mais le rythme à peu près tout le temps le même, des lignes de basses minces voire inexistantes, la voix fragile bien que cristalline d’Olivia B. Merilahti ne suffit pas à porter tout un album. Tout le travail d’arrangement derrière avec ajout d’instruments en pagaille c’est de la surcharge qui dessert des chansons à la base simples destinées à le rester. Se mettre à deux et remplir pour faire croire qu’on est à quinze en superposant les lignes de claviers, je ne vois pas réellement l’intérêt. Moi qui attendait la sensation pop-rock de l'année vu le buzz, je suis tout con. Essayer d’en mettre plein la vue pour faire original, ça ne sert à rien quand les mélodies ne suivent pas. La preuve, aucune chanson ne se dégage réellement, à part On My Shoulders (bien aidé par le buzz et les radios). Moi je préfère At Last, et le reste est vite oublié. C’est gentil, c’est mignon.