Quand j'étais gosse, la seule image que j'avais de David Bowie était cet homme, beau, élégant et mystérieux, qui faisait la pub de Vittel.
Puis, j'ai grandi et la radio s'évertuait à matraquer Let's Dance de temps à autres.
Puis, j'ai connu Nirvana, et "leur" chanson The Man who Sold the World. Au détour d'une page Wikipédia, j'apprends que ce titre est en fait une reprise de Bowie.
Tiens, M. Eau Minérale Vittel n'a pas chanté que Let's Dance ? Et si j'y jetais une oreille ?
Toute cette intro pour dire que ce live a été ma porte d'entrée dans l'univers Bowie.Il a donc ce petit goût de nouveauté, de découvertes.
Il s'agit ni plus ni moins du meilleur best-of sans l'être qu'il ait pu sortir. Toutes les périodes du Thin White Duke y sont explorées, et avec le passé musical de Bowie, ça en dit long.
Le bel anglais y est au mieux de sa forme. Quand on sait que peu de temps après, il sera atteint par un soucis de santé majeur, ça laisse un léger goût amer. Et que cette tournée est la dernière en date, et sûrement la dernière tout court.
Beau, oui, comme Bowie, disait Adjani. Ca n'a jamais été aussi vrai que dans ce live.