Une sombre nuit, des rues désertes, encore seul.
Pourtant je déambule à travers les premières lueurs du jour, éclairé par les dernières lumières d'une ville portant les cicatrices d'un récent passé.
Trop tard, je m'enfonce dans la nuit, la ville me domine, les buildings m'écrasent.
Je m'interroge: Le plus difficile d'aimer ne serait-ce pas soi-même?
Depuis, j'ai peur de vivre, pourtant Abel m'hypnotise.
Je m'élève à chaque nouveau pas, pas sans mélancolie. Mon point de délivrance est proche.
Mon passé s'accroche toujours, cette poudreuse, me rappelle un "moi" plus jeune: Non reconnaissant et sans coeur.
Je fuis ces erreurs, je fuis cette ville, cette vie antérieure.
Je crois de plus en plus planer, la nuit me happe, me hante pour ne plus me lâcher.
Ma foi, je me mets à chanter, danser, les lumières de la ville m'aveuglent.
Le bout du tunnel est proche, cette lueur brille dans la nuit.
L'approche d'un espoir certain.
Je commence à revivre, l'esthétique d'une telle nuit joue les premiers rôles.
Je ferme mes yeux, je me retrouve, je sauve mes dernières larmes et je me répète:
Vis, ressens, pense à toi. Domine tes peurs.
Ces "After Hours", se vivent, se ressentent.
Jusqu'à ce que je termine de saigner, cette folle virée nocturne sera mon rite de passage pour panser mes blessures du passé et s'abandonner aux promesses du futur.
Je domine cette ville une première fois.
Un album qui se vit, se ressent, allant chercher au plus profond de nous la moindre émotion. La liberté créative m'a touché. Une oeuvre musicale rétro-futuriste construit tel un film. Un point de passage obligé pour qui aime la base même de la musique: L'envoûtement.