En 2012 il y avait du bon

Cette critique n'a peut-être pas lieu d'être trois ans après la sortie de cet EP, néanmoins c'est justement parce que cela fait un petit moment qu'OVERWERK a sorti After Hours que je vais en parler.

2012... Moi, quand je pense à la musique électronique en 2012, j'imagine encore les derniers instants de la dubstep, la dubstep bien fat, celle qui te déboucherait un chiotte. C'était pas vraiment une bonne époque pour l'electro parce que cela a rapidement gavé pas mal de monde, mais pas assez sinon ça se serait arrêté plus tôt... Et au milieu de tout ça il y avait OVERWERK.
On a forcément déjà entendu un morceau de ce mec, que ce soit dans une pub ou dans une vidéo YouTube, c'était partout. Et j'ai réussi à y échapper assez bien heureusement pour apprécier encore aujourd'hui grandement le morceau Daybreak. C'est un véritable hymne de la house, la bonne house actuelle, qui tend vers la progressive d'ailleurs. C'est aussi une des plus belles montée en puissance que je connaisse.
Et les fans de ce morceau devraient être ravis à l'écoute des suivants : Relapse, sec et répétitif. Signal, un morceau évolutif qui démarre de la house jusqu'à des sonorités glitchy. Last Call, qui fait penser aux morceaux de dubstep liquide des quelques années avant 2012, le genre de truc que j'écoutais en boucle jusqu'à faire une overdose.
Mais OVERWERK ne reste en rien sur son style, il utilise son beat punchy dans des morceaux plus deep, et en particulier les deux derniers. Des compos plus sobres mais avec ce même dynamisme qui ressort en général de After Hours.

Si l'electro évolue à une vitesse phénoménale dans les années 2010, la musique d'OVERWERK restera pour sûr un classique de l'EDM.