Jamais l’inspiration médiévale de Dead Can Dance n’aura été aussi évidente : une peinture de Bosch en couverture, des emprunts à des mélodies datant de plusieurs siècles, un envoûtant "Saltarello" rappelant une danse italienne du 14ème siècle, un mystérieux "Song of the Sybil" renaissant du 16ème siècle Catalan... Rien de ce qui est beau ne semble inaccessible à Lisa Gerrard et Brendan Perry. Il suffit d’apprécier la puissance mesurée de leur voix et se laisser emporter par cet harmonieux mélange de programmations synthétiques, d’instruments acoustiques anciens et de traditions musicales venant du monde entier. Trop beau, trop court.