[...] En gros, Goes To Hell reprend la formule School's Out dans son côté comédie musicale exacerbé qui s'impose au détriment du (hard) rock. Sauf qu'il va plus loin encore tant l'on sent que Furnier profite pleinement de son indépendance pour expérimenter jusqu'à partir carrément dans du nawak trippant par moments. Sans qu'il n'oublie pour autant qui il est, histoire d'éviter de trop perdre son monde. Parce que perdre la partie la plus rockeuse du public est une chose, il serait con de perdre l'autre qui attend de la théâtralité un brin nanardesque. Et pour ces derniers, nul doute que Goes To Hell va leur en donner une sacré dose tant cet album s'avère varié – sans perdre forcément de sa cohérence – et novateur pour son temps. A découvrir et/ou redécouvrir !
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