Première écoute, deuxième track, j’ai su que cet album allait me bouleverser. Il est aujourd’hui mon album référence, le pinnacle de la musique qui me fait vibrer, et aucun ne l’a jamais égaler jusqu’à maintenant ! C’est simple, il regarde de haut tout les autres albums que je considère déjà comme des chefs-d’œuvre.
C’est un album très musical mélangeant savamment des prods instrumentals et boom-bap avec des lyrics et des chants sublime. Chacune des musiques est un nouveau monde, avec une ambiance tantôt melancolique et entraînante, tantôt menacante et tranchante.
J’ai apprécié chacune d’entre elle et je les écoute encore toutes hebdomadairement sauf Y U DON’T LOVE ME qui s’essouffle un peu plus rapidement en termes de musicalité, et AMERIKKKAN IDOL, sa vision poignante des USA mais qui reste quand même un poil long.(Ces 2 morceaux sont des p*tains de bijou, c’est juste que c’est de l’or dans un filon de platine)
Sa plume tiens, venons-y. Il nous livre dans cet album une vision très intime des États-Unis et témoigne du traitement déchirant des afro-américains au pays de l’oncle Sam. Chaque chanson, chaque punch, chaque mot pourrait être compris par un extra-terrestre tant ils sont imprégnés des émotions de Joey.
En fait, ALL-AMERIKKKAN BADASS, c’est la symbiose de 3 piliers du rap: les prods, la plume et l’attitude. On peut même y degotter un feat magique avec son ami J.Cole, un artiste tout aussi talentueux, ainsi que du reggae qui (comme tout le reste) est parfaitement intégré à l’album.
Ça kick hyper bien avec des lyrics tranchantes sur les autres feat, NY city mf.
J’ai ris, dansé, bu, fumé, pleuré, erré, médité et aimé sur cet album, j’en rajoute une couche ou y’en a assez ?
PS:
Cet album mériterait une meilleure critique, moins débordante, plus structuré et détaillé mais je n’ai pas le courage d’essayer de dépeindre tout ce qu’il m’évoque à l’écrit, et puis ça vous fait une bonne simulation comme ça.