Je ne dis pas souvent ça mais...
... C'est un chef-d'oeuvre. Dans la droite lignée (oui oui j'ose) de Led Zeppelin, en y insufflant bien sûr leur propre style, moderne, et enveloppant le tout de leur propre univers, pesant. La voix du chanteur, Mark Melicia, très "RobertPlantesque", m'envoûte à chaque fois qu'elle sort de mes enceintes fatiguées. Chaque chanson pose une ambiance dans laquelle on est plongé jusqu'au cou : tristesse et mélancolie (Tide of Tears), bonne humeur (Can't Keep No Good Boy Down, Everything You're Breathing For), l'ambiance glauque (Angry Young Girl) ou celles qui donnent envie de se bouger le tas de graisse (Carnival of Crows, Real Hard Headed). Je vous laisse découvrir et surtout ressentir par vous-même tout ce que cet album a à offrir.
Je ne veux pas jouer au vieux con, surtout que j'ose espérer n'être ni l'un ni l'autre, mais rares sont les groupes de rock actuels à me procurer ces émotions là. Je ne PEUX PAS être de mauvaise humeur après avoir écouté "Can't Keep No Good Boy Down" en me levant, c'est la feel-good song par excellence.
En fait c'est surtout que je dois sûrement passer à côté des bons groupes. Mais celui-ci ne m'a pas échappé.
Pour un "premier" album (un release et un EP avant ça), il y a sept ans déjà, The Parlor Mob a frappé très fort; et comme prévu dans un monde où la logique ne fait plus loi, sa présence médiatique est inexistante, au delà des quelques magazines rock spécialisés que certains badauds veulent bien encore acheter...
La conclusion vous l'aurez comprise : si vous avez encore un tant soit peu de rock'n'roll qui coule dans vos veines, offrez-vous une dose de The Parlor Mob : c'est de la bonne, et c'est légal.