State Champs avait su me surprendre avec le premier album péchu qui ne s'embourbait pas dans la dentelle de grand mère. Du pop-punk énergique à la croisée d'un Simple Plan avec Sum 41, on arrivait sur un chemin pavé qui plaisait complètement.
On retrouve donc bien la recette qui fonctionnait dans ce second opus. Des guitares saturés qui filent à toute vitesse usant et abusant des powerchords si disctinctifs du genre avec un chant qui a la prouesse d'être un peu énervé tout en gardant cette touch tennager pop rock californien. Ajoutez à cela les 130 bpm de la batterie qui poom chak abondement et le cahier des charges est parfaitement rempli.
Sauf qu' Around the World and Back n'innove en rien du tout par rapport au premier opus. Ce n'est pas forcément gênant car le groupe est encore en train de se forger une identité et une réputation avec cet album.
Sauf que les points sur lesquels le groupe aurait pu s'améliorer n'ont pas changer. L'album manqui cruellement de riffs de guitares tranchant et de quelques refrains qui rentrent assez dans la tête pour qu'ils puissent être chantés. Pire, le groupe ralentit parfois le tempo sans compenser par autre chose rendant parfois les chansons un peu anodine (Secrets?).
Au final, on se retrouve avec un album lisse et homogène. Même dans la réalisation des clips plutôt sympa mais qui ne cassent pas trois pattes à un canard. On sent qu'ils ont tenté un truc avec "Losing Myself" qui aurait pu être vraiment bien mais je trouve le concept mal exploité.
La plus grande folie est peut-être la chanson éponyme en acoustic qui, à mon étonnement fonctionne parfaitement. En gardant le tempo et en enlevant la batterie, le groupe construit une chanson efficace et dans leur style. Petit aussi pour "Breaking Ground" qui a un riff assez original et percutant qui revient pendant le refrain.
A écouter pour remplacer le café le matin en mettant de bonne humeur si vous aimer "No pads, no helmets... Just balls" de Simple Plan ou bien "Half Hour of Power" de Sum 41.