Surtout connu en occident pour son travail sur la série de jeux vidéo Ape Escape, le compositeur japonais Soichi Terada est aussi l’un des pionniers de la House japonaise des années 90 avec son label Far East Recording.
Décrit comme "une lumière de son cœur d'il y a 30 ans”, Asakusa Light est son premier album house en 25 ans.
Un plaisir auditive de chaque instant qui se rapproche souvent du jeu video tant ses écoutes sont ludiques. Terada s’en donne à coeur joie et cela s’entend dès la première écoute tant l’album regorge d’exubérance.
Rien ici ne vient perturber une atmosphère de gaieté totale mais les variations mineures d'ambiance, qu'il nous propose tout au long de l’album, sont suffisantes pour ne pas tomber dans la répétition.
Car en effet, chaque morceau se contente d’apporter une ou deux idées simples. Mais leur construction méticuleuse les rendent inébranlables et satisfaisantes dans leur portée.
Avec ses nappes de synthé cristallines, le morceau d’ouverture «Silent Chord» nous installe progressivement dans une ambiance nocturne luxuriante.
«Bamboo Fighter» est un hommage flamboyant des OSTs de jeux video des années 90 avec son synthétiseur 16 bits et sa ligne de basse qui fanfarone.
Mais plus que le fait de passer un agréable moment, ce qui persiste sur cet LP, s’est le respect de cette innocence retrouvée, comme le témoigne parfaitement le morceau «Runners».
Asakusa Light est album particulièrement joyeux qui capture la magie d'un artiste redécouvrant son amour de l'euphorie rayonnante.
Si vous n'avez que 3 morceaux à écouter : «Silent Chord», «Bamboo Fighter» et «Epoxy Lamp».