Attention, gros nanar des années 80 !
On assiste à la continuité d'un groupe qui avais, par delà trois ans dans le passé accompli un succès avec un album éponyme, pour que finalement, de galette en galette, se retrouve au fond du trou.
Faut dire que Astra possède déjà une aura qui laisse présager tout et n'importe quoi, avec cette androïde sexy à souhait, le tout dans ce monde aux pyramides violettes. Rien que de voir les musiciens et les producteurs à l'arrière, cela ne fait aucun doute, il n'y a "que les meilleurs ", enfin, ça pourrait être pris à la rigolade, mais seulement si les noms ne disent rien, alors que c'est totalement le contraire ! des musiciens de Yes, Buggles, ELP, King Crimson qui se sont réunis pour faire un groupe prog rock et pop, un genre de Rainbow plus olé olé quoi !
Et pourtant, cet album a le bénéfice d'être nul, pompeux ; et en même temps, c'est fous à quel point ça donne envie être rejoué, juste pour passer une soirée musique de merde, tout en se tapant des barres avec de potes, en passant entres autres le générique de Dallas, voire Adriana, des chefs d'œuvre du ridicule.
Le pire, ce qui peine le plus ici, c'est le fait que l'album cherche à la fois à être originale, technique et en même temps pompeux avec le clavier et des effets sonores à n'en plus finir...
chaque chanson pourrait être vu comme un hit, du genre un générique de fin de téléfilm avec David
hasselhoff. C'est à la limite si Kung Fury ne s'était pas inspiré quelque pars de ce navet pour reprendre tout le charme nanardesque de cette période en y ajoutant l'image, et les répliques qui tuent.
Bref, tout les clichés sont réunis, les intros sont foireux, les voix vont vous faire voir de paillettes et les instrus vous feront voyager aux states, en afrique, dans le cosmos, le tout avec le sourir !