Envy d'ailleurs

Rentrer de week-end, se connecter sur SC, et voir dans mon agenda "Atheist's Cornea", nouveau rejeton d'Envy. Et là, pourquoi ne pas s'y mettre tout de suite ?
N'ayant pas écouté de nouveauté d'Envy depuis Recitation en (2010), dont j'ai grand peine à me souvenir..., me voilà parti pour ce nouvel album. Heureusement, les bijoux que sont All The Footprints... (2001) et A Dead Sinking Story (2003), sont repassés dans mes esgourdes très récemment. Histoire pour moi de me replonger dans l'univers aussi beau que sombre des collègues Japonais de Mono, entre autres. N'ayant donc pas écouté les derniers EP's, j'appréhendais très légèrement cette nouvelle galette (pourtant présente sur Youtube depuis 1 mois, sans que je m'en aperçoive).

Et bien Envy, c'est toujours Envy, et ça fait toujours envie ! Une production plus propre et puissante, mais toujours les caractéristiques du groupe. Instrumentalement, le post-rock/post-hardcore qu'on leur connait est assez facilement reconnaissable. Vocalement, on oscille toujours entre ces cris screamos et cette voix chuchotée lors des passages les plus ambiants. Et la recette fonctionne toujours autant ! A-t-elle évolué ? Et bien un tout petit peu. Envy me semble d'avantage accrocheur, rythmé. Les 46 minutes défilent assez rapidement et la tendance globale est légèrement plus enjouée et entraînante qu'auparavant. Qu'à celà ne tienne, Envy reste bien fidèle à sa musique et sait toujours autant calmer le jeu et nous donner des frissons lorsqu'il s'agit de faire passer des émotions. Les montées en puissance font toujours le boulot. Peut-être manque-t-il LE morceau qui constituerait l'apothéose de l'album, comme sur leurs oeuvres précédentes, seul le temps nous le dira.

Mais n'en disons pas plus, la cuvée Envy 2015 me comble parfaitement. Dès les deux premiers titres, Envy efface tout doute possible : là où Mono s'est fait attendre pour proposer un double-album finalement en deçà, Envy ne déçoit pas et nous enchante par son retour. Merci !