Alors que le groupe débute dans un Hardcore typiquement violent et lent avec un opus « Dear G-d... » parsemé de mélodies aussi douce qu'émotive. Suit un excellentissime et plus mélodique que le précédent opus, répondant du long nom « How We Both Wondously Perish » dont les titres restent en tête et marque un bon nombre d'oreilles. Il est temps de présenter la dernière production du groupe, sortie mi-2015, au titre éponyme. La mélodie est toujours présente, brillant impact du chanteur et guitariste dont la voix clean souvent en chœur du chant émotif crié de Joel.


Francis Bacon a un jour dit « La connaissance est elle même puissance ». Si l'on admet cette citation, alors ce groupe affirme sa connaissance par une maîtrise des plus majestueuse d'un style recherché par certains mais aussi méconnu que les mélange improbable mais tout aussi effectif.


Une énergie, digne d'un nom aussi métaphorique et imagé que celui-ci, alors le skeud s'annonce tout simplement puissant et émotif. Si cette attente est dévoilée par l'artwork et la tracklist, alors nous avons une première couleur.


Concernant l'artwork, entre un dégradé mélancolique, se distingue une forme grisâtre, cette forme paraît être le dos nu d'une femme, le dégradé léger du noir nous fait insinuer que sa tête est baissé, son profil de 3/4 dos, permet de voir son bras gauche, le bas du dos et peut-être un peu plus. Est-ce que cette forme nous indique un peu plus de quoi l'album parle ? Si cela est ainsi alors nous avons un « How We Wondously Perish » légèrement différent d'après des variations que nous verrons plus loin.


Si nous écoutons bien l'aspect vocal de l'opus pour commencer, l'entrée en matière douce de « Little Ritchie » et « Ain't Nobody Perfect »nous laisse présager un aspect mélodique sympathique mais cette mélodie serai aussi banale que tout les groupes sans les émotions émanées des screams déchirants de Joel. Le chant mélodieux souvent présent en chœur ou encore pour les refrains ou en avant pour apaiser la mélodie déchirante. Ainsi que la marque de production initié par Joel, son empreinte indéniable dans le style et le groupe, ses parcelles de textes à la façon d'un slam anglais de « Grand Corps Malade » que nous retrouvons particulièrement sur « St. Peter ».


Mais il est aussi question de trouver des homonymes, ces chansons à ressemblances mais dont la sonorité est différente, nous avons les magnifiques « Forgetting Is Forgiving The I » et « The Zealot's Blindfold » une instrumentale puissante et effréné, un chant d'une union aussi merveilleuse que déchirante, ce qui en fait des jumeaux mais des jumeaux dans l'excellence du skeud. Une autre paire est accessible avec « The World As A Stage » et « ...And Their Consequence ». Si cette dernière paraît un peu trop similaire à la précédente, elle n'en reste pas moins intéressante de part leurs lectures et la forme choisi. Si le choix de les tourner vers les prémices de la chanson : la poésie est un choix, il faut dire que la sensation émanée de ces deux compositions, est fort plaisante. Un apaisement et un entraînement puissant et rapide se fait pour nous déposer sur une bordure aussi envoûtante, charmante que sombre, secrète et majestueuse.


Mais il y une impression d'oubli ou d'avoir manquer une étape. Et bien non, rien n'est manqué, il s'agit juste d'avoir glissé sur un courant d'eau durant trois titres : « Sleeping Sicarii » avec « Judas, Our Brother » et la dernière cité de l'album « Sins Of The Father ». Je n'ai pas l'impression de les connaître, pourtant je les connais, la rencontre vu aussi énergique que la synergie de la contraction des compositions de bloc de titres le permet. Il suffit d'écouter ces trois là pour savoir ce que l'album regroupe. Ce qui est assez désolant, étant donné que chaque élément de cette album mérite un titre approprié et non d'être collé à un autre trait de personnalité pouvant nuire au développement choisi.


La poésie romantique de BAAO retenti jusque dans mon cerveau, agite cette philosophie d’encenser un chapitre de toute vie. Cette silhouette à peine percevable sur l'avant du CD n'est autre que cette personne que nous recherchons tous : l'âme-sœur, la dulcinée, notre ambition à tous, une recherche perpétuelle d'objectif sans limite mais parsemé d'embûches. Il nous faut des moments noirs pour connaître les moments de couleurs. Il s'agit ici d'un coup de maître manié d'une main aux sonorités affirmé mais quelques fois perfectible.

Poustach
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le 18 avr. 2020

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