Troisième album du producteur britannique depuis ses débuts en 2012, Beings of Light mélange deep house, techno mélodique, nu-disco et ambient en s’inspirant fortement du travail photographique de l’artiste américain et protégé de Dalí, Steven F. Arnold (Cf. la jaquette de l’album).
Le morceau d’ouverture «Untitled IV» donne une bonne idée de la direction que prend cet LP avec sa ligne de synthé forte et flottante. De la house percutante avec une ligne de basse qui bascule progressivement dans de la techno minimaliste texturée avant de s’achever sur une partition de jazz.
Éparpillés entre des morceaux de house classique aux influences disco («Spotlight»), se trouve des moments d’ambient brillants ou brumeux qui explorent les qualités éthérées de ces “êtres de lumière”. Des morceaux comme «(In The) Rain» ou encore «Porta Coeli» qui font redescendre l’album et qui tentent de rendre cet éther tangible.
Beings of Light fusionne habilement l’univers de la deep house à celui de l’ambient pour nous proposer un voyage immersif et équilibré. Fort Romeau nous livre ici ce qui semble être sa pensée artistique la plus complète à ce jour.
Si vous n'avez que 3 morceaux à écouter : «Untitled IV», «The Truth» et «Beings of Light».