Belle époque. Quel joli titre pour cette collaboration entre le saxophoniste le plus prometteur de sa génération et l'accordéoniste le plus brillant qu'il m'ait été donné d'entendre en live. Quelle joie d'être contemporain de l'époque qui aura vu naitre ce bijou finement ciselé...
Attention mes copains, sachez que si vous avez la chance de jeter une oreille sur cet album, vous êtes, à mes yeux, face à l'un des plus importants pour la musique libre contemporaine.
Oscillant entre compositions et hommages à Bechet, cet album est d'une perfection inouïe. Tour à tour mélancolique ou virevoltante, la musique y est constamment adulée, respectée, malmenée, sublimée...
La douceur et la joie de Bechet cèdent parfois la place à la profondeur de Parisien ou la folie de Peirani, à moins que ce ne soit l'inverse. Bechet n'a d'ailleurs jamais sonné comme ça et c'est incroyable de le redécouvrir ici. Concis la plupart du temps, les deux compères savent aussi faire durer le plaisir avec Hysm ou encore le superbe Schubertauster. Je ne trouve pas de mots assez forts pour qualifier ce que Belle époque apporte à mon univers musical. Et quand j'y réfléchis un peu fort, il me vient une évidence que j'ai envie de marteler ici et ailleurs:
Ecoutez Belle Epoque, parce que, putain, c'est beau...
Ecoutez Belle Epoque, parce que, putain, c'est beau...
Ecoutez Belle Epoque, parce que, putain, c'est beau...
Ecoutez Belle Epoque, parce que, putain, c'est beau...
Ecoutez...
Je crois que vous m'avez compris...
PS: SmilesShaw, écoute Belle Epoque, parce que, putain, c'est beau...