En 2013, Beyoncé a fait le superbowl sans sortir d'album, puis un jour en Décembre 2013, elle sort cet album surprise avec un dvd de chaque clips.
Album visuel bien construit aussi bien au niveau son que visuel, à travers ce projet, elle a raconté son histoire, elle a fait un engagement dans le féminisme avec des titres forts, même son chant a muté moins dans la démonstration, plus dans le contrôle vocal.
L'album est versatille entre ballade pop (pretty hurts sur la souffrance des femmes dans le showbizz), ballade electronique (Haunted), rap hip hop urbain (mine, drunk in love), pop rnb (jealous), rnb moderne (superpower), ou plus traditionnel en slow jam (rocket), on oublie pas l'influence trap (genre qui destructure du rnb) sur le féministe Flawless, on a même du disco pop avec Blow.
On retrouve aussi une Beyoncé plus mélancolique sur Heaven avec une voix divine.
On a aussi un tube pop (XO) où bee prône l'amour pour pas entrainer sa Beyhive en déroute.
Un autre titre révèle son potentiel, c'est le très sexy Partition, avec un son urban et des mélanges électroniques.
No angel est certainnement mon titre favori, un son urbain planant avec une voix fluette de Beyoncé.
Blue clôture le disque sur une note positive, une ballade d'amour à sa fille.
Beyoncé c'est tout un assemblage de références, de genres pour en faire son album. Cet album est bien sur mainstream mais avec des influences de la scène underground, de plus, beyoncé ne cherche pas à faire des Hits pour les radios, cela s'entend. Elle expérimente et prend des risques et c'est cela qu'on attend des superstars de la pop/RNB.
Cet album a marqué un tournant dans le marketing mainstream mais la qualité était au rendez vous, la force du disque c'est que Beyoncé a été généreuse en contenu, elle a soigné son album jusqu'au bout pour sortir du lot, en une phrase : elle a fait mieux que ses rivales et elle a prouvé qu'elle avait encore des ressources pour frapper fort.