Avant que la famille ne gère la carrière posthume d'Hendrix, Blues, le point final de cette période de l'Histoire, montre qu'on avait enfin compris comment faire un album posthume de Jimi Hendrix.
Réunir des titres autour d'un même thème, utiliser les technologies les plus récentes pour réunir les prises et ne jamais oublier ce besoin de cohérence inhérent à tout projet d'album qui se respecte.
Là où War Heroes ou Midnight Lightning faisaient un peu compilations de fonds de tiroir parfois pas mal réarrangés post-mortem (mais agréables à écouter quand même, j'aime plutôt bien Midnight Lightning personnellement malgré son manque d'authenticité), ici tout est logique. Le musicien est à l’œuvre pendant onze pistes et c'est un régal.