C'est sur Bryan Ferry a su bien s'entourer pour cet album qui est magnifique. Comment peut on rater un album avec des musiciens de cette envergure ! On y trouve en "vrac" David Gilmour des Pink Floyd / Marcus Miller ou Toni Levin de King Crimson à la basse / Omar Hakim et Nile Rodgers respectivement batteur et guitariste de Chic / Mark Knopfler de Dire straits / David Sanborn au sax ! OMG ! Incredible ! Cela pour ne citer que les plus connus !
La première chose qui marque à l'écoute c'est la présence de la basse, le son typique des guitares stratocaster (notamment le son immédiatement identifiable de Mark Knopfler), la beauté des arrangements de synthétiseurs au fond du son, le sax magnifique de Sanborn et bien sur la voix douce, classieuse et envoûtante de BF.
"Sensation" démarre doucement l'album pour nous mettre dans une ambiance tranquille et rythmée puis arrive le très beau "Slave to love" qui a atteint la 10ème place des charts en Angleterre en 1985. En 3 nous avons "Don't stop to dance" qui est pour moi le tube de cette face A devant "Slave to love". C'est un morceau groovy lent qui donne envie de danser lentement tout en se laissant bercer par un riff de basse enchanteur et en se laissant porter par la voix suave de Bryan Ferry. Passée la courte transition de "A waste land" et dans la même veine que les deux tubes nous arrive "Windswept" là encore très beau morceau. "The chosen one" nous offre une ambiance slappée (Marcus es-tu là ?) puis "Valentine" déboule comme un reggae doux avec le son splendide de la stratocaster de Dire Straits pour soutenir le chant éthéré de BF. Là encore une réussite. Pour "Stone woman" qui suit encore du slap et encore Mark Knopfler en lead guitare pour ponctuer le chant, bioutifoule !
Le dernier titre "Boys and girls" donne son nom à l'album et le termine plus calmement dans la lignée sonore des autres morceaux.
Un disque toujours moderne et à écouter pour le plaisir, pour se détendre et pour rêver !