Publié chez Ninja Tune, quoi que ça soit, on est assuré d'un minimum de qualité en terme d'électronique expérimental. Le duo trans-atlantique Annabel (lee), dont le nom est inspiré d'un poème du corbeau Allan Poe, propose un trip-hop hanté par une cinématographie imaginaire. L'objet semble exhumé d'un carton poussiéreux, c'est que la voix de l'américaine Annabel a des airs surannés. La production de l'anglais Richard E, quant à elle, est plus moderne et aventureuse du fait des boucles ambiant. Disque hybride, où jazz, classique, folk et cabaret se côtoient ; définitivement singulier !