Disc-alifié ?
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Enfin l’album de Disclosure est sorti ! Non pas « enfin » parce que j’étais pressé mais parce que j’en entendais tellement parler avant sa sortie que j’ai fait une overdose avant même son écoute. Non mais honnêtement, il y aura moins de buzz au niveau des reviews de l’album que du teasing de celui-ci.
Bref Disclosure avaient retourné les clubs avec Settle, leur album de 2013. Si je devais le dire franchement, cet album m’avait soûlé, les singles étaient martelés à la radio et je n'en pouvais plus. Mais les morceaux étaient assez bons c’est ça le pire, même le remix de Flume. C'est juste que les morceaux originaux étaient un peu répétitif. Par contre la version deluxe était indigeste au possible…
Bon tout ça ce sont des réflexions de vieux con, l’album a été bien reçu par la majorité des clubbeurs notamment. Du coup leur nouvel album, Caracal, annoncé pour septembre 2015 a suscité un grand intérêt il faut l’avouer.
Disclosure a sorti au compte-gouttes des singles arborant des featurings tous plus prestigieux les uns que les autres : The Weekend, Sam Smith, Lorde… Je vois trop cet album comme une métaphore d'un dîner entre millionnaires, chacun sa coupe de champagne à la main en train de raconter ses anecdotes le tout sur une petite house sexy. Hé mais ça tombe bien c’est exactement le contenu de l’album !
D’ailleurs la star R’n’B The Weeknd est méconnaissable, le rythme ne correspond pas à ce qu’il a l’habitude de faire. Même chose pour le featurings avec Lorde sur Magnets. Donc ne vous attendez pas à ce que la quantité de guests soit là pour diversifier l’écoute.
Justement j’ai lu quelque part « il ne se passe pas grand chose dans cet album », c’est pas faux, pour ceux qui s’attendaient à un truc explosif, entre guillemets, passez votre chemin. Rien que le premier titre Nocturnal annonce la couleur : rythme calme, dansant mais pas transcendant.
Certains fans seront décontenancés mais cet album abandonne les sonorités pop résonnantes de Settle. Sur Caracal on fait un pas de plus dans le minimalisme.
C’est assez paradoxal, Disclosure semble moins répondre aux attentes de leurs fans pour faire quelque chose qui les correspond plus personnellement peut être, mais en même temps les invités sont présents en masse pour donner de la visibilité au disque.
Au final, un cocktail assez mal dosé à mon goût, je ne dis pas pour autant que ça ne plaira pas mais le calme de cet album contraste avec l’attente suscitée.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs albums de 2015
Créée
le 19 oct. 2015
Critique lue 429 fois
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