Des détails m'ont choqué dans cette album de Calogero.
Pour commencer, je le dis, je ne suis pas spécialement friand de cet artiste. J'ai comme beaucoup, écouté ses dernières réussites. Il faut le dire, il a marqué la variété française de ces dernières années.
En écoutant ce "Centre ville", j'ai eu une curieuse impression de déjà vu. Tous ces airs, ces mélodies m'ont semblé venir de d'autres musiques. C'est peut-être ce qui plait chez lui, c'est une valeur sûr. Chaque refrains et parfois même les introductions semblent déjà joués à l'avance, déjà récités par d'autres ou par lui même dans d'anciens albums.
Autre chose, Calogero semble en décalage avec notre temps. Là où la plupart des artistes, pop, rap, etc, proposent des collaborations avec d'autres créateurs et créatrices, Calogero lui, se contente de sa propre voix. Il ne cherche pas plus loin, seul son timbre semble l'intéresser. Chanson après chanson, on écoute alors la même formule. Un piano, un saxo, une trompette, puis la voix de Calogero, encore.
J'ai eu cette curieuse impression d'un album sans réelle intention. Le seul but semble de vendre un nouvel album, pour faire de nouveaux concerts, faire tourner la machine. Même le thème du "Centre ville" ne me parait pas réellement exploité. Il raconte des histoires qu'il pourrait raconter dans n'importe quel autre projet.
Calogero me semble alors être cette valeur pérenne vers laquelle se tournent les nostalgiques. Sans pour autant représenté une ancienne France, il ne représente pas non plus la nouveauté et l'inventivité. Calé dans cet entre-deux, il peut se contenter de perpétuer sa formule l'année prochaine et l'année suivante.