Chuck, c'est la claque intersidérale Sum41 qui te foudroie sur place.
Le groupe rangé auprès de Blink 182 voire comparé à Good Charlotte nous sort un album quasi métal et quasi révolutionnaire dans approche. Certes, on part sur les même bases que Does This Look Infected mais Sum41 réussit l'exploit de creuser encore plus leur partie métal tout en gardant ces parties mélodieuses de génies. C'est bien simple, on peut chanter tout en pogotant sur chaque chanson. Sérieusement, y-a-il un autre album qui fait cela.
Bien sûr, techniquement, on arrache le slip de Jimmy Hendrixx et on le pend aux rideaux de notre grand-mère tellement l'album est abouti. N'en déplaise aux réfractaires et autres musicos qui souvent cassé les pieds avec Tool (pour les métalleux) ou Arctic Monkeys (pour les rockeurs), chaque ligne de gratte est puissante, chaque ligne de chant est puisé dans les cordes herculéennes de Deryck que je ne pourrai jamais reproduire même en chantant tous les jours dans ma douche. Et même en prenant plusieurs douches chaque jour. Même ce bon vieux Cone est inspiré en nous sortant un bon vieux solo de bass des fagots sur "Welcome To Hell". Ce sera d'ailleurs le dernier album ou Stevo sera aussi inspiré, suivant parfaitement ses partenaires et nous concoctant quelques magnifiques symphonies dignes de Travis Barker à la batterie. Matez des cover de We're all to blame. Éjaculation garantie après 2h de visionnage.
Bref, album que j'ai poncé toute mon adolescence sur 20.