Ethéré, onirique … Après l’effort, le réconfort. Une véritable cigarette après l’amour …
Voilà, l’album du fameux groupe qui avait fait sensation quelques années plus tôt sur internet avec leur titre « Nothing’s Gonna Hurt You, Baby » issu de leur premier E.P.
Autant le dire, tout net, ce premier disque du groupe Texan est une véritable réussite. Comme si Cure et Radiohead s’étaient concertés pour sortir un album d’Ambiant Pop. Le leader du groupe, Greg Gonzalez se revendique pourtant de Françoise Hardy et de Miles Davis … Pourquoi pas …
Drôle de sensation en écoutant l’album chaque titre est empreint de la même patte sonore. Guitare cristalline, batterie métronome usant voire abusant de la cymbale « ride » sans oublier la basse soutenant la formation avec habilitée et retenue. Cependant, ce qui marque le plus c’est la voix de Gonzalez, cette voix enrouée … comme exténuée … elle magnifie tous les morceaux grâce à son timbre et son texte qui est un véritable appel à l’amour charnel.
Les singles qu’on avait pu découvrir avant la sortie du disque comme « K », « Apocalypse » ou « Each Time You Fall In Love » même s’ils sont dans les moments forts s’imbriquent dans un tout où les titres inédits ne font absolument pas office de remplissage. Ainsi, « Truly », « Flash » ou « Young & Dumb » sont parmi les meilleurs titres. Et ça nous change des disques qui se dévoilent sur les singles pour laisser le reste à l’abandon.
Enregistré en partie dans une cage d’escalier afin d’obtenir l’écho si particulier qui définit l’album. En entendant le résultat, on comprend les presque 10 ans de travail qui furent nécessaires à la réalisation de la galette.
A la fin, on ne demande qu’à fumer une nouvelle clope … mais … chaque chose en son temps.