L'absence de Mac Miller me touche énormément. Il fait partie de ces artistes qui m’influencent dans ce que j’écris, réalise ou compose. Sa mort en Septembre 2018 m’avait dévasté. J’ai passé presque un an à chercher des inédits, écouter tous ces projets et mais il fallait se faire à l’idée, c’était la fin, son oeuvre était terminé.
Et puis arrive l’annonce de Circles. Comme un miracle, un nouvel album de Mac. Dès sa sortie j’ai attendu un moment de pause pour l’écouter, afin d’en profiter pleinement.
Dès l’ouverture, on retrouve l’univers de Mac Miller, une ambiance calme et apaisante. Toujours face à ses démons, il semblerait y avoir une sorte d'acceptation de ces problèmes et une lucidité d’une réalité probable que l’on connaît malheureusement.
“I need somebody to save me, Before I drive myself crazy”
La où Swimming donnait une impression de testament laissé trop tôt, Circles semble apporter une rémission trop tard, procurant chez moi en tout cas, un arrière goût amer. L’impression de gâchis, de savoir qu’il aurait pu faire plus !
Cet album est frustrant, ce qui est très certainement voulu au vue de sa conclusion abrupte. Et malgré le travail de Jon Brion, l’album à un côté inachevé. On sent bien que certains morceaux ont été terminé après la mort de Mac. Pourtant il m’a touché, énormément.
Du fait de ce mélange étrange entre le rap jazzy de Mac Miller et les synthés très électroniques de Jon Brion, une atmosphère nouvelle est créé. Une sorte d’avancée, de renouveau dans l’univers du rappeur de Pittsburgh.
“And now I know if life is but a dream then so are we”
Mais malgré son côté mélancolique, l’album reste une ode à la vie. A ses erreurs, à ses défauts, à ses réussites, à ses moments de légèreté, à son absolu éphémérité.
L’album est incroyable et mon objectivité biaisé par la joie de pouvoir entendre un nouvel album de ce prodige qu’est Mac Miller. Une conclusion précoce mais concluant à la perfection la vie et le travail de l’homme qu’était Malcolm James McCormick.
“Everybody's gotta live, And everybody's gonna die, Everybody just wanna have a good, good time, I think you know the reason why”