Dans le mixer / shaker de l'éternel retour, je voudrais cette fois les Talking Heads et les Bats, avec une pincée du John Cale de "Paris 1919" et du Velvet fatigué de "1969". Le cocktail s'appelle "Clap Your Hands Say Yeah", mais, foin de cynisme, cette énergie à l'arraché, cette naïveté au bord des larmes, cet amateurisme dont la timidité cache mal une vraie fierté, ne peut appartenir qu'à un vrai groupe vivant de 2005, avec un vrai chanteur-compositeur à l'enthousiasme communicatif. Ce disque donne envie de chanter à tue-tête et de danser dans la rue, ces chansons collent comme du chewing-gum à notre semelle, cette musique aura été notre soleil en un hiver particulièrement glacial : merci ! [Critique écrite en 2005]