Critique de C’mon par bisca
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Après le coup d'épée dans l'eau que constituait Drums & Guns, et sa tentative de renouveler un genre, le slow-core (comprenez un minimalisme pop étiré sur un tempo très très lent), par une touche électronique, on attendait de pied ferme mais avec anxiété le retour du plus feutré des combos : Low. Bonne nouvelle, ces quatre ans et un nouveau changement de bassiste auront permis au trio de concocter leur meilleur disque depuis le magique Secret Name.
C'Mon reprend plutôt les choses là où The Great Destroyer les avait laissées et c'est tant mieux : plus touffu, parfois légèrement plus bruyant (point d'orgue ce "Nothing But Heart" et son solo bouillonnant), le son de Low s'étoffe jusqu'à prendre parfois des airs de petites symphonies. Pas de doute c'est de la pop, et dans ce qu'elle a de plus fédérateur. L'austérité a donc fait son chemin, et si la mélancolie reste maître dans l'univers du trio, c'est sous un aspect plus abordable ; sans qu'elle ait pourtant perdu de sa confidentialité et de son caractère réservé.
Autre grande satisfaction de C'Mon, on retrouve la grâce des harmonies vocales du couple Alan Sparhawk/Mimi Parker : quand ils chantent ensemble "My Love Is For Free" sur "$20" on a des frissons qui parcourent l'échine, c'est magnifique ! L'album est à l'avenant, les voix s'entremêlent de façon divine, et c'est aussi cela, n'en doutons pas, qui donne à la musique de Low ce caractère presque sacré.
Créée
le 29 août 2018
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