Scars They lie Where we can keep them safe
Et voilà le mon premier challenger de l'année. Je parle bien sur de l'album de l'année. Pourtant, peu d'indices m'aurait permis de deviner que Coal allait devenir le skeud à battre. Petit rappel, alors Leprous faut le savoir (et je le sais que depuis peu que ce sont les membres live d'Ihsahn, la brute multi-instrumentaliste d'Emperor. Ils sont Norvégiens et nous ont délivré 3 albums. Aeolia que je n'ai pas écouté, Tall Poppy Syndrom qui est excellent et Bilateral, assez différent mais très entraînant. Leur musique est avant-gardiste : piano, claviers chelous,chant clair, saxo, structures inhabituelles de compositions... Enfin bref tout l'attirail.
Mais avec Coal, ils ont réussi à se dépasser. Bilateral est bon, mais on retrouve au final quelques éléments redondants : le son des guitares, les claviers... Coal n'a pas ce problème. Les chansons sont toutes très différentes mais toujours avec un fil conducteur. Le titre Foe (le premier) c'est le chant avec son final énorme. Pour Chronic c'est un refrain qui est souvent répété (gigantesque le final encore). Je pourrais tout déballer mais ça serait carrément du spoil.
Le gros plus. C'est le chanteur. C'est un champion, c'est M. Solberg. Bien plus en avant que sur les précédentes sorties, il fait étalage de toute sa panoplie de frontman orgasmique. Beaucoup de vocalises, marque de fabrique du groupe, des lignes de chant travaillées souvent en falsetto, toujours très juste. Il growle moins souvent, mais Contaminate Me résout le problème vous verrez.
Les riffs de guitares sont moins nombreux. Le groupe a adopté des structures plus répétitives, voire carrément psyché (Echo). Mais chaque morceau possède son climax, son apogée. Mais pour ça, il faut s'accrocher un peu. Les connaisseurs de Leprous auront du mal comme moi je pense. La première écouté, c'était du genre : "Putain ils se sont gaufrés".
Il faut trouvez un point d'entrée. Un passage d'un morceau qui fait mouche. Pour moi, c'était Foe à cause du chant. Puis Coal, parce que c'est le titre qui se rapproche le plus de Bilateral (le clavier surtout), Salt pour son efficacité (le plus court de l'album) et finalement tout le reste. Laissez vous faire, mettez-y un peu du votre et ça va être bon. Vous comprendrez pourquoi cet album est un solide prétendant.